Les Magasiniers et nous......

Les magasiniers, et nous tout un roman que nous pourrions écrire avec quatre mains, et avec quatre pieds tellement parfois les magasiniers, sont comme leurs pieds collés au sol de leur bureaux.

Premier contact: savoir sur quel quai nous devons garer le camion.

La réponse est toujours la même: ou il y a de la place.


une fois garé nous retournons sur le quai, pour assister au déchargement du camion, et la encore perdu, car le déchargement c'est nous qui devons le faire, le magasinier lui sirote tranquillement son café, ou mieux encore avec la loi anti-tabac, fume sa cloppe dehors, une cigarette dure environ 9 ou dix minutes, juste le temps pour le chauffeur de décharger cinq palettes, et quand enfin le magasinier est de retour il pousse un cri, : ce n'est pas la qu'il faut les mettre. Il faut les mettre dans cette travée, et les palettes espacées de vingt centimètres, et il repart vers son bureau, posé son seant sur le siège qui devrait être éjectable.

J'ai rencontré par deux fois ce problème, une fois chez ED à la Plaine St Denis 93, quand je suis arrivé et je le savais,, l'on m'a fait comprendre que je déchargeais le camion seul, avec un transpalettes à main.

Donc j'ai commencé a mettre les palettes derrière le camion, quand le magasinier est arrivé en ralant et en me disant qu'il fallait que je range les palettes dans les allées, les fruits avec les fruits, les légumes avec les légumes et les salades avec les salades. Et la je l'ai surpris, car j'ai sortis mon chéquier, et je lui ai demandé combien je lui devais pour la marchandise, sa réponse mais ce n'est pas à toi, la mienne a été de lui dire que c'était plus simple que je livre directement chez moi, comme cela lui pourrait aller pointer au chomage, vu qu'il était bon à rien il n'aurait pas de mal à trouver du travail.

Une autre fois base INTERMARCHE a Courtenay 45 chargement 33 palettes de vin de l'Aude, cette fois ci pas de problème transpal électrique, juste avant de commencer le déchargement une photo des palettes bien rangées dans le camion, puis une palette prise dans la longueur, et virage a droite très serré après le sortie de la palettre, grand bruit quand les bouteilles sont tombées, et scandale, j'étais un incapable, un bon à rien enfin tout y est passé, il n'avait pas compris le magasinier, la deuxième palette a subi le même sort mais à gauche, le magasinier a enfin commencé à comprendre, il m'a demandé tu le fais exprès, et j'ai dis oui.

Il m'a déchargé et au moment de la signature du document, je lui ai donné la photo.

Mais les magasiniers ne sont pas tous débiles bien au contraire, mais ils ont des ordres et souvent ne font qu'appliquer des directives venues d'un bureaucrate, qui pense que faire décharger un camion par le chauffeur coutera moins cher, que si il devait embauché du personnel de déchargement.

Mais la ou, le problème devient plus ardu, c'est quand le transporteur est lui même le receptionnaire, comme souvent chez Norbert, voir chez Transalliance, et autres transporteurs du même type.
Car la, le chauffeur qui vient de faire x nombre de kilomètres, se trouvent dans l'obligation morale de donner la main au déchargement, et bizarrement tout le monde trouve cela normal, normal que le chauffeur qui a souvent roulé une partie de la nuit, donne la main alors que le magasinier, lui a dormi auprès de son épouse dans un lit douillet, et en plus au moment du déchargement arrive un autre esclave de la route, qui lui ne peut attendre, il ne fait pas parti de la maison, et donc le premier chauffeur ce coltine le déchargement seul.

Vider mon camion, c'est niet définitif, j'ai déjà ramener la marchandise ou passé une journée à quai.

Je m'en fout, j'ai toujours trois semaine de bouffe et de frigue avec moi de la lecture un ordinateur, je peux même rester là la semaine complète si il le faut.

Tout juste si je consens a donner un coup de main quand c'est une petite boite et qu'on me le demande gentiment.

Je sais que je suis une tête de c.. dans le domaine, mais c'est comme ça et pas autrement.