Les employeurs des routiers veulent réduire le coût de « l'attente »
Pas plus de 9 heures de conduite par jour, pause obligatoire de 45 minutes après 4h30 consécutives... Le transport routier est très réglementé en Europe, et les temps de repos et de conduite sont strictement enregistrés dans la « boîte noire » présente dans tous les camions : le chronotachygraphe. Une particularité française subsiste néanmoins : lorsque des conducteurs belges, français et espagnols attendent sur un port l'arrivée d'une livraison, seuls les français sont rémunérés au titre de ce « temps d'attente ». Pour rendre à la France un peu de compétitivité à l'heure de la concurrence européenne sur le secteur, la proposition de la FNTR dans le cadre de la refonte du droit social du transport routier est de « ne plus inclure ces temps d'attente dans le temps de travail ». Ce qui permettrait de « continuer à les indemniser tout en réduisant les charges patronales sur ces heures ». « La directive 2002-15 pose les bases d'une harmonisation sur le temps de travail des routiers », explique Florence Berthelot, responsable juridique à la FNTR. L'occasion de « remettre à plat un droit social routier devenu extrêmement complexe ».
Usine Nouvelle.com
Pas plus de 9 heures de conduite par jour, pause obligatoire de 45 minutes après 4h30 consécutives... Le transport routier est très réglementé en Europe, et les temps de repos et de conduite sont strictement enregistrés dans la « boîte noire » présente dans tous les camions : le chronotachygraphe. Une particularité française subsiste néanmoins : lorsque des conducteurs belges, français et espagnols attendent sur un port l'arrivée d'une livraison, seuls les français sont rémunérés au titre de ce « temps d'attente ». Pour rendre à la France un peu de compétitivité à l'heure de la concurrence européenne sur le secteur, la proposition de la FNTR dans le cadre de la refonte du droit social du transport routier est de « ne plus inclure ces temps d'attente dans le temps de travail ». Ce qui permettrait de « continuer à les indemniser tout en réduisant les charges patronales sur ces heures ». « La directive 2002-15 pose les bases d'une harmonisation sur le temps de travail des routiers », explique Florence Berthelot, responsable juridique à la FNTR. L'occasion de « remettre à plat un droit social routier devenu extrêmement complexe ».
Usine Nouvelle.com