Le nettoyage de la jungle !!!!!

Un ministre, un de plus a pris la décision de nettoyer la jungle de Calais et de ses alentours.

L'initiative est comme d'habitude voué aux succès immédiat et perdu dans le temps, et dans l'histoire personne ne parle de l'élément le plus important de cette jungle. LE CAMION. Et par définition le personnel de conduite femmes ou hommes.

Les conductrices/conducteurs sont des êtres invisible, tellement invisible; qu'il faut fouiller dans sa mémoire pour se rappeler qu'un conducteur est mort suite à un affrontement d'avec les rois de la jungle. Les passeurs.

De plus si ces migrants sont là, ils le sont pour une raison précise, l'Angleterre et son système d'accueil. Car une fois que le migrant met un pied sur le sol de sa gracieuse (sic) majesté, et aussitôt les cornes de l'abondance s'ouvrent sur l'arrivant. Enfin le croit-il.

Et même temps les foudres de la justice viennent s'abattre sur le passeur involontaire. Pour lui les risques de prison, pour lui les risques d'amendes, et j'en passe et des meilleurs.

Mais le ministre Français qui va faire nettoyer la jungle, oublie que certaines ONG sont là pour aider le migrant à vivre.
Et comme d'habitude, le ministre fera un petit tour et s'en ira vers son bureau parisien.

Mais les immigrants eux seront toujours là un peu plus loin, sur les routes, voir dans des ports différents,Dunkerque, Boulogne, Dieppe, Le Havre, Caen, pour ne citer que les ports français, il y a aussi Brugges en Belgique.

Et les immigrants gonflés d'espoir de la terre promise, iront vers d'autres lieux plus propice aux passages vers cette terre.

Mais las conductrices/conducteurs seront toujours en première ligne, et verront toujours avec une certaine appréhension, les approches des ports ou les Ferrys Boats emmèneront leurs camions vers les Grands Bretons.

"On n'a nulle part où aller. Ici, c'est notre village, avec nos maisons et notre mosquée": Bashir, 25 ans, est de ces rares occupants de la "jungle" de Calais à avoir décidé de rester malgré l'imminence du démantèlement du camp.

"On n'a nulle part où aller. Ici, c'est notre village, avec nos maisons et notre mosquée": Bashir, 25 ans, est de ces rares occupants de la "jungle" de Calais à avoir décidé de rester malgré l'imminence du démantèlement du camp.

En quelques jours, la "jungle", principal campement de migrants dans le nord de la France depuis la fermeture de Sangatte en 2002, a vu partir les deux tiers des migrants qui y séjournent parfois plusieurs mois dans des conditions particulièrement précaires en attendant un hypothétique passage en Angleterre.

D'ordinaire surpeuplés, les gourbis faits de bâches, de tôle et de planches de bois qui parsèment cette vaste friche sablonneuse située dans une zone industrielle du nord-ouest de Calais semblaient pour beaucoup abandonnés lundi soir, alors que des sources officieuses annonçaient l'intervention des forces de l'ordre pour mardi matin à l'aube.

Dans un "esprit de paix", les migrants ont rédigé à l'attention des autorités et des CRS des messages écrits en français et en pachtou sur des draps blancs tendus entre des piquets de bois: "Nous ne voulons pas rentrer chez nous, même si nous devons mourir ici".

Devenue emblématique de la détresse des clandestins cherchant à tout prix à passer en Angleterre, qu'ils perçoivent comme un "eldorado", la "jungle" est idéalement située à proximité des axes empruntés par les poids lourds en attente d'embarquer sur les ferries qui traversent la Manche.

ntre 700 et 800 migrants, dans leur immense majorité des adolescents ou de jeunes Afghans de l'ethnie pachtoune, y vivaient avant l'annonce de son prochain démantèlement par le ministre de l'Immigration, Eric Besson, le 16 septembre.

Lundi soir, les associations en avaient recensé 250, pour beaucoup des mineurs qui s'estiment protégés par leur âge, mais aussi des majeurs, résignés.

Selon les associations humanitaires, des centaines de migrants ont quitté la "jungle" au cours des dernières semaines pour échapper à l'arrestation. Certains sont partis en Autriche, en Norvège ou en Suède, en Belgique ou à Paris, mais aussi dans d'autres "mini-jungles" du Nord-Pas-de-Calais.

Vincent Lenoir, de l'association calaisienne Salam, affirme de son côté que jusqu'à un millier d'entre eux ont pu passer en Angleterre, alors même que les "vannes" semblaient fermées depuis plusieurs mois, en vertu d'un "accord secret" entre Paris et Londres, pour "faciliter" le démantèlement de la "jungle".

Bashir, arrivé à Calais il y a deux semaines depuis le nord de l'Afghanistan, via Islamabad et Istanbul, est de ceux qui n'ont pas voulu fuir.

"On n'a aucune idée de ce que la police va nous faire, si on va nous arrêter ou nous laisser partir. Mais on n'a nulle part où aller. Ici, c'est notre village, avec nos maisons et notre mosquée", explique ce professeur d'anglais qui affirme avoir versé 15.000 dollars aux passeurs pour faire le voyage.

Dressée au milieu des déchets et des caddies gonflés de conserves vides, la mosquée de la "jungle" détonne par sa propreté. A l'entrée, devant d'éclatantes jardinières de géraniums, un jeune homme monte la garde.

"J'espère qu'ils nous laisseront la démonter nous-mêmes", soupire-t-il.

Mais en ce domaine même si nous comprenons les difficultés des migrants, les conductrices/conducteurs ne sont et ne seront jamais des "passeurs" involontaires.

Et vouloir quoiqu'il arrive passer de l'autre coté de la Manche, reste à mes yeux un non sens, car c'est refuser d'autres alternatives.

Mais il est vrai que l'Eldorado que représente la Grande Bretagne, n'est en fait qu'une illusion, car le travail dans ce pays est aussi improbable qu'en France, mais peut-être que ce n'est pas le travail qui fait que les immigrants vont chercher, mais plutôt la poule aux oeufs d'or. Car ne pas travailler et être nourri voila une solution qu'il est bonne.

Parfois il est bon de ne rien voir et de ne rien dire pour mieux tirer profit des errements des politiques ou des responsables.