Demande de droit de réponse......

Après lecture de votre article de presse relatif à un jugement intervenu le 11 mars 2008 lors d’une cession d’un tribunal correctionnel qui a condamné un automobiliste à 6 mois de prison avec sursis pour conduite sous l’emprise d’une alcoolémie positive à 2grammes 66 par litre de sang, mais aussi pour un excès de vitesse plus de 200 Kilomètres heure, sur l’autoroute A16.

Nous venons par ce courrier vous reprocher autant que faire ce peut, et de ce fait nous vous demandons un droit de réponse dans les colonnes du journal ou des journaux qui ont abrité votre reportage.

A vous lire, nous avons relevé plusieurs contradictions, et nous supposons que cela est dû au fait d’une mauvaise connaissance des lois et de notre profession, celle de conducteur routier.

Pour les lois, sachez qu’en France nous n’avons qu’un seul permis de conduire, et si par le passé nous pouvions conduire avec un « permis blanc » cette dérogation n’a plus cours depuis bien des années ; donc quand vous informez les lecteurs que l’usager jugé en la journée du 11 mars 2008, est un chauffeur routier, vous jetez derechef l’opprobre sur une profession bien trop souvent malmenée dans la presse en générale et dans vos colonnes en particulier.

Pour votre gouverne, aucun employeur ne peut aujourd’hui faire travailler un conducteur poids lourd même et surtout sur des « longs trajets » sans avoir préalablement vérifié les papiers officiels du conducteur, qui ne sont pas seulement le permis de conduire, mais aussi la FIMO, et la FCOS, de plus le permis de conduire d’un conducteur poids lourd porte une annotation sans laquelle aucun employeur n’embaucherait un chauffeur, celle de la validité médicale du permis de conduire.

Donc si le contrevenant a été jugé, pour conduite en état d’ivresse, doublé d’un excès de vitesse et de conduite sans documents pour une raison précise, il faisait, toujours d’après votre article, l’objet d’une interdiction, il ne pouvait prétendre faire partie d’une profession, la nôtre.

Nous sommes pour la plupart des gens responsables au volant de nos « gros culs » comme au volant de nos véhicules personnels, et nous nous élevons quand des gens prennent position ou relate des faits qu’ils n’ont pas vérifiés auparavant contre notre profession.

Cela revient à hurler avec la meute, qui en a marre de voir des camions sur les routes, bien que sans ces camions tous les hurleurs seraient bien marri devant leurs assiettes vides, parce que les camions n’auraient pas livré leurs repas quotidiens.

Nous sommes les premiers, nous les professionnels, à mettre en ligne nos problèmes et d’essayer de trouver des solutions sur notre forum http://www.parolesderoutiers.org/ que vous pouvez aller visiter et vous verrez que votre reportage y figure en bonne place avec nos appréciations.

Ne croyez pas que nos propos sont de nature à ne pas respecter les lois, bien au contraire, nous sommes pour l’application pleine et entière de ces lois, et nous les trouvons parfois trop peu sévère envers certains comportements d’usagers de la route qu’ils soient conducteurs de poids lourd ou de véhicules léger.